Ma fille, Laura, a 27 ans, diagnostiquée autiste à l’âge de trois ans par l’hôpital Robert DEBRE à Paris.
Elle a été de 8 ans à 26 ans en IME. Du diagnostic à la fin de la prise en charge institutionnelle, toute sa santé a tourné autour de son autisme.
Tout au long de sa vie, elle a eu comme toute personne des problèmes somatiques qui souvent ont été traités pour diminuer les troubles de comportement par la demande d’augmenter le traitement de neuroleptiques mis en place.
J’ai eu beaucoup de difficultés à faire accepter et à faire traiter d’abord la douleur somatique (troubles digestifs, dentaires, règles, simplement des maux de tête…) avant de penser au côté psychologique.
Elle a eu également dans son enfance un saturnisme mais malheureusement, peu de réponse sur les conséquences somatiques que cette maladie peut engendrer jusqu’à ce que je rencontre le docteur X.
Elle a toujours pris en compte les douleurs de Laura et a fait les examens nécessaires afin de traiter ses maux et a répondu à mes questions. J’ai constaté une nette amélioration des troubles du comportement. La prise en charge globale de Laura a permis certainement cette amélioration.
Elle est plus présente, apprend encore et développe toujours son langage. Elle traite également un surpoids de Laura et lui fait faire des examens réguliers pour suivre son évolution. Depuis 5 ans de suivi, elle ne m’a jamais imposé d’examens ou de traitement pour Laura avec lesquels je n’étais pas en accord.
Elle ne m’a jamais parlé de guérison. Son écoute, ses conseils m’ont toujours aidée dans la prise en charge globale de Laura.
Madame Marie Josée SCALISI, le 2 novembre 2020
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