Aurélie et Didier GACHON, parents de Gabin, autiste atypique né en 2010.
Dès l’âge de 2 ans et demi, Gabin a été pris en charge en orthophonie pour retard massif de langage et via un CMPP pour troubles du comportement à la demande de sa neuropédiatre.
La cause de l’autisme a souvent été évoquée mais n’a été réellement confirmée qu’en mai 2015 par le Centre Alpin de Diagnostic Précoce de l’Autisme (CADIPA) de St Egrève (38), qu’après 2 années de bataille avec les professionnels de santé et à notre demande insistante pour permettre la meilleure prise en charge de notre fils ainsi que la reconnaissance de son handicap.
Gabin est diagnostiqué « autiste atypique ne cotant que dans les troubles du comportement ». Cela marque le début d’une errance médicale sans commune mesure. En tant que parents, nous devons assurer la coordination médicale, le lien entre école et professionnels de santé voire entre les professionnels de santé eux mêmes (conflit larvé entre le libéral et le conventionné)…
Entre temps, en 2013, Gabin déclare au niveau du visage un rash cutané intermittent qu’aucun professionnel ni traitement n’arrive à endiguer (la biopsie faciale est au programme après 4 ans d’errance). De plus, les troubles du comportement se sont majorés au fil du temps avec un abandon de notre famille par les professionnels avec comme argument : « nous ne pouvons rien faire pour Gabin !! ».
En juillet 2017, c’est la prise en charge de Gabin par le Docteur X qui nous a permis d’une part d’endiguer ce rash dû à des bactéries insidieuses et d’autre part d’améliorer ses troubles autistiques.
Depuis 3 ans, grâce au traitement toujours étalonné via des entretiens et de prises de sang régulières, pas de réapparition du rash cutané, les troubles du comportement sont minorés, les angoisses et le stress de Gabin également.
L’écoute attentive, la prise en considération de notre enfant et de notre famille par le Docteur X, sa disponibilité et sa rassurance sur ce que nous faisions pour notre enfant nous ont permis de souffler, de déculpabiliser sur notre capacité à aider notre enfant, d’avancer et de voir qu’il pouvait y avoir un avenir.
Mme et M. Gachon
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